LES BOUTONS DE SA SOUMISSION

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il y a 5 ans

Elle s'assit dans le taxi, nue sous son manteau, le coeur battant. Sortir de la maison ainsi avait été très dur à faire. La fermeture de la porte avait scellé son destin puisqu'elle n'avait pas de clé pour rentrer. Tout ce qu'elle avait avec elle, à part le manteau, étaient ses chaussures, un peu d'argent et une paire de ciseaux.

Elle se tortilla sur la banquette arrière du taxi à la pensée de ce qui allait suivre, de ce qu'elle devrait faire pour récupérer sa clé. Cela l'effrayait mais l'excitait également. Cela lui faisait un effet bizarre de ne rien porter d'autre que son manteau, elle n'était jamais sortie ainsi auparavant. Le manteau en soie caressait sa peau nue, lui donnant conscience de sa nudité d'une façon qu'elle n'avait jamais ressenti auparavant. Il la caressait, l'excitait, et chaque mouvement était comme la caresse d'un amant, spécialement sur ses seins qui étaient pressés contre la couture.

Elle avait une envie pressante de passer une main sous son manteau, pour chercher cet endroit où le plaisir s'éveillait. mais elle résista. Ce n'était pas encore le moment et elle avait des choses à faire. Elle regarda à l'extérieur du taxi, suivant sa progression en ville jusqu'au quartier des théâtres. Elle essaya de calmer ses nerfs et se demanda si elle pourrait faire ce qui lui était demandé. Elle savait qu'elle pouvait toujours " faire comme si ", prétendre avoir fait ce qu'Il lui avait demandé, mais au plus profond d'elle elle savait qu'Il pourrait lire en elle, serait déçu, et que quelque chose polluerait alors leur amour. Et puis surtout elle était très excitée à l'idée de vivre cette aventure. Elle devait progresser.

Alors que le taxi s'approchait de sa destination, elle prit les ciseaux. C'était le moment de prendre une décision. Avec précaution elle coupa le bouton le plus bas de son manteau, et le garda dans la main. " Encore cinq boutons " pensa t'elle.

Lorsque le taxi stoppa, elle plaça dans la main du chauffeur de taxi la monnaie correspondant au prix de la course ainsi que le bouton. Le chauffeur le vit et la regarda.

" Qu'est ce que vous me donnez ? "

Elle sourit en sortant de la voiture.

" Gardez le. " Et elle s'éloigna.

Elle était toujours à deux pâtés de maison de l'endroit où elle devait aller, mais ses instructions disaient qu'elle devait marcher jusque là. C'était à la fois d'une cruauté et d'un plaisir, de déambuler ainsi au coeur de cette cité affairée, en pleine nuit, avec rien d'autre qu'un manteau et des chaussures. Son corps réagissait aux constantes caresses du manteau et elle sentait son excitation augmenter en même temps que sa peur. Elle regarda vers le bas pour voir l'ouverture en bas de son manteau crée par l'absence du dernier bouton. Maintenant une bonne partie de ses jambes était visible et il lui semblait que si elle marchait trop vite, elle risquait d'attirer l'oeil d'un éventuel public. Mais elle ne pouvait pas traîner si elle voulait remplir toutes ses obligations dans le temps imparti.

Le bar était plein de clients attendant que les théâtres le long de la rue soient prêt à les accueillir. Elle progressa jusqu'au bar et s'adressa à un serveur en particulier. L'homme la regarda et après qu'elle lui eut dit qui elle était, il regarda sa montre et sourit. Il lui servit un verre qu'elle commença à siroter, assise sur un tabouret.

Elle faisait attention en croisant ses jambes, ne voulant pas découvrir trop de ses cuisses. Elle pensa à ce qui allait arriver cette nuit. Son coeur battit encore plus fort. Le public commença à sortir du bar pour se rendre dans les théâtres qui venaient d'ouvrir leurs portes, la sortant de ses pensées. Elle sut qu'il était temps de prendre une autre décision. Elle prit les ciseaux et regarda. Quel bouton maintenant ? Elle choisit de couper celui du haut, celui du cou. Elle s'assura que personne ne la regardait et le coupa rapidement, ajoutant le bouton à la pile de monnaie qu'elle devait pour la boisson. Quatre boutons restant.

Le barman vint récupérer l'argent. Il vit le bouton et acquiesça, un léger sourire aux lèvres. Il ne savait pas vraiment ce qui se passait, juste qu'un de ses clients réguliers lui avait donné un généreux pourboire pour vérifier à quelle heure cette fille arrivait et s'assurer qu'elle laissait bien un bouton avec la monnaie.

Son sourire la fit rougir et elle finit son verre avant de sortir du bar. Alors qu'elle marchait, elle pouvait sentir le manteau réagir différemment sur elle, ses épaules maintenant un peu plus exposées à l'air de la nuit. Elle sentit un frisson en elle alors qu'elle traversait la rue et entrait dans le théâtre.

Il lui avait dit qu'un ticket l'attendrait, aussi se dirigea t'elle vers le guichet des réservations. Il y avait encore quelques personnes qui faisaient la queue pour récupérer leurs billets. Elle était certaine que son c?ur allait exploser, et elle avait envie de tourner les talons et de s'enfuir. Mais cependant elle était excitée de façon perverse et savait que si elle cédait à la tentation de partir maintenant elle ne connaîtrait plus jamais cette excitation. Elle aurait voulu qu'Il soit là pour partager cela avec elle, mais d'une certaine façon Il était là, Il n'était jamais hors de ses pensées.

Son tour arriva et la caissière lui sourit. Elle s'identifia et le sourire s'accentua. La caissière prit une enveloppe dans la pile et regarda une fois de plus les instructions qu'on lui avait données en lui payant un petit extra.

" Vous devez me donner quelque chose en échange de ces tickets. "

Elle prit les ciseaux. Le temps de la décision une fois encore. Elle pensa que ce serait plus sur de prendre un bouton du haut encore, et elle en coupa un. Elle le tendit et reçut son billet en échange.

Elle serra son manteau, sachant que maintenant le bouton le plus haut était celui qui donnerait accès à sa poitrine. Elle ressentait encore plus sa nudité maintenant, même en sachant qu'elle ne portait pas moins de choses que quand elle était sortie de sa maison. Elle rit en pensant à la façon dont elle était paniquée au début de cette aventure. Son sentiment de vulnérabilité d'alors n'avait plus rien à voir avec celui de maintenant.

Elle s'assit et découvrit qu'elle était entourée d'hommes de tous les côtés. Cela la fit frissonner d'être assise en une telle compagnie en ne portant rien d'autre qu'un manteau. Elle pouvait imaginer leurs yeux la scrutant, découvrant son secret. Elle se sentit un peu salope, imaginant ce qu'ils feraient en découvrant son secret, le prix qu'ils exigeraient pour leur silence. Alors que les lumières baissaient et que le spectacle commençait, elle s'amusa avec ce fantasme d'être découverte dans le noir. Elle se surprit à sourire en pensant que cet attrait pour des fantasmes de ce genre n'était pas son état normal, du moins aussi loin qu'elle pouvait se souvenir. Oui, jusqu'à ce qu'elle L'ait rencontré Lui...

Son évocation échauffa son esprit, et, dans le noir, elle laissa l'une de ses mains glisser sous son vêtement. Une main sur un sein, un pouce caressant un mamelon excité. L'autre main rejoignit une place plus secrète, et la fit soupirer et lui donna chaud. Elle resta ainsi, regardant la pièce, qui était une romance, et elle pensa à sa propre romance. Ce qui arrivait sur la scène n'était rien comparé à sa vie, et elle était heureuse, très heureuse. Tout en regardant, elle continua à se caresser et se perdit dans ses sensations jusqu'à ce qu'elle rencontre les yeux de l'homme assis à côté d'elle. Il fixait ses épaules et tourna le regard, gêné, le rouge aux joues.

Elle se regarda et vit que le manteau s'était ouvert, montrant largement sa poitrine. Elle rougit prestement et sortit ses deux mains de dessous son vêtement, fermant son manteau et souhaitant mourir instantanément. Elle le regarda de nouveau et fut horrifiée de le voir sourire. Elle ne le regarda pas pendant tout le reste de la pièce. Et,... Oui, cela l'avait excitée d'une façon qu'elle ne pouvait décrire. C'était tellement inhabituel par rapport à son comportement normal, tellement loin de la femme qu'elle était un mois avant. En quoi la transformait-Il ?

Lorsque la pièce prit fin, elle se leva aussi vite que sa dignité, le lui permettait et rejoignit la cohorte de gens empruntant la sortie. L'homme auprès duquel elle était assise était juste derrière elle, et elle put le sentir se pousser contre elle. Elle fut un peu alarmée mais le mit sur le compte d'être si peu habillée. Elle avait déjà été aussi " entassée ", enfin pas tout à fait. De nouveau elle se demanda ce que les gens contre lesquels elle se pressait feraient s'ils voyaient qu'elle était nue sous son manteau.

Puis elle sentit une main s'infiltrer dans l'échancrure de son manteau et caresser son sein nu. Cela dura un très bref instant, mais la choqua immensément. Elle se tourna pour voir l'homme derrière elle, mais il parlait avec quelqu'un d'autre. Elle avait été certaine que cela avait du être lui mais avait maintenant un doute. Quelqu'un avait pris une liberté, de ça elle était certaine, mais elle ne saurait jamais qui. Elle se faufila.

A l'extérieur, elle obtint facilement un autre taxi, et lui donna sa prochaine adresse. C'était un restaurant en ville. Assise sur la banquette arrière, elle songea à ce qui s'était passé au théâtre et au fait qu'elle n'avait pas prêté attention à la pièce. Même maintenant elle mourrait d'envie de se caresser de nouveau mais résista car le taxi n'était pas un lieu aussi intime qu'une salle de théâtre plongée dans le noir. Elle pouvait sentir son excitation sur ses doigts et alors que la course du taxi se prolongeait, sentir son odeur envahir l'habitacle. L'arrivée approchait et elle sut qu'elle devait prendre une nouvelle décision. Ouvrant ses ciseaux, elle réfléchit. C'était difficile nerveusement. Couper le bouton du haut ou du bas ne laisserait plus que son entrejambe de protégée. Que faire ? Elle savait qu'elle devait prendre une décision. Elle coupa un bouton lorsque le taxi arriva à destination. Encore deux boutons.

Elle inclut le bouton avec la monnaie, mais le chauffeur n'y prit pas garde. Il ne la regarda pas non plus alors qu'elle se tortillait pour sortir de la voiture sans se dévoiler. Elle resta debout sur le trottoir, le regardant partir, et se demandant ce qu'elle faisait. Mais, prenant une grande respiration, elle savait qu'elle devait avancer, aussi elle avança. Tenant le haut de son manteau et marchant à petit pas afin que le bas du manteau, maintenant libre ne s'écarte pas, elle fit son chemin. Il y avait une réservation pour elle, une table seule, en pleine vue de tout le restaurant.

Dehors, dans l'obscurité des rues et dans l'intimité du taxi, son aspect n'avait pas fait l'objet d'examens attentifs. Mais le restaurant était très bien éclairé et elle fut conduite jusqu'à sa table, pleinement consciente des yeux qui la suivaient. Du moins elle imaginait qu'ils le faisaient, car elle se sentait nue en face d'eux, avec seulement deux boutons restant sur son manteau. Elle se sentait comme si tout le monde pouvait voir à travers son manteau jusqu'à la peau nue. Cela lui fit monter le rouge aux joues. Le serveur offrit de lui prendre son manteau et elle lui dit précipitamment non, étonnant l'homme. Mais il s'inclina et tira sa chaise pendant qu'elle s'asseyait, gardant précautionneusement son manteau fermé. Lorsqu'il partit lui chercher un menu, elle s'aperçut de son problème. Si elle lâchait le bas de son manteau, les deux pans allaient s'ouvrir. Le bouton le plus bas était juste à la hauteur de son sexe et le manteau s'ouvrirait tellement que tout le monde pourrait voir qu'elle ne portait rien à partir de la taille. Elle eut une idée et attrapa une serviette de l'autre main, espérant que le haut de son manteau resterait fermé. Elle ouvrit la serviette et l'étendit sur ses genoux. Maintenant elle était couverte et le manteau pouvait s'ouvrir, elle était en sécurité.

Elle passa le repas entier ainsi. Elle regarda toute la salle, cherchant une paire d'yeux qui sauraient ce qu'elle faisait, qui sauraient qu'elle était pratiquement nue devant eux. Elle pensa à LUI et à la façon dont Il l'avait amené à cela, comment Il l'avait amené à s'asseoir nue sous son manteau devant tous ces gens. Qu'est-ce qu'Il lui faisait ? Qu'est ce qu'elle se faisait à elle-même ?

Mais elle se sentait tellement vivante, si attentive à ce qui se passait autour d'elle. L'expérience entière l'intoxiquait et elle savait qu'elle pouvait se saouler avec son excitation si elle n'y prenait pas garde. Comment avait-elle pu penser que la vie avant Lui était la vie ?

Le temps de la décision approchait une fois de plus. Il était temps de payer pour ce repas ce qui voulait dire utiliser plus que de la monnaie. Quel bouton maintenant ? C'était un choix difficile. Elle sortit ses ciseaux et coupa le bouton juste sous ses seins et le laissa sur la table avec la note. Un seul bouton restant.

Elle ne pensait pas pouvoir marcher jusqu'à la sortie du restaurant. Sûrement quelqu'un allait remarquer qu'un seul bouton maintenait son manteau, que seulement quelques voiles masquaient sa nudité. Comment ne le feraient-ils pas ? Mais elle se leva, et comme dans un rêve, elle sortit, obligeant ses mains à se relaxer, sachant que si elle se crispait sur son manteau cela se remarquerait. Elle ne saurait jamais comment elle était parvenue à sortir du restaurant sans causer une émeute, mais elle était dehors. Elle devait trouver un nouveau taxi.

Cette fois-ci ce ne fut pas aussi facile, mais elle entrouvrit un et lui donna la dernière adresse pour la nuit. C'était un court trajet et elle en était heureuse. Il était difficile de ne pas penser à ce qui allait arriver, et elle ne voulait pas avoir le temps de penser.

Avant l'arrivée, elle arracha le dernier bouton, aucune décision n'était nécessaire, aucun bouton ne restait. Le bouton et le reste de monnaie payèrent le taxi, et elle resta seule dans la rue une fois de plus. Maintenant c'étaient ses mains qui gardaient le manteau fermé, luttant contre un vent froid qui essayait d'exposer au monde entier sa nudité. Elle frissonna.

Elle se trouvait au pied d'un immeuble d'habitation, un immeuble sécurisé. Elle entra dans le hall vitré et appuya sur la sonnette près de son nom. Elle ne pouvait aller plus loin dans l'immeuble sans qu'Il ne la laisse entrer en déclenchant la serrure. Une caméra dans le hall Lui permettait de voir qui était là.

" Bonsoir !" C'était Lui.

" Salut, " répondit-elle, consciente de son essoufflement, de sa nervosité et de son excitation.

" As-tu passé une bonne soirée ? " La questionna t'Il par l'interphone.

Elle acquiesça.

"Laisse moi voir, "

Elle laissa ses mains retomber. Son manteau s'entrouvrit doucement. Elle était consciente d'être toujours visible de la rue. Il la laissa attendre ainsi un moment avant de parler de nouveau.

" Tu as bien fait, j'espère que tu as trouvé cela excitant. "

" Oui... " répondit-elle avec un sourire.

" Alors juste encore une chose avant que tu ne récupères ta clé. Laisse tomber ton manteau. "

Elle toussa. " Ici ? ! ! "

" Oui. Ici... Bien sur tu peux rentrer chez toi comme tu es, ce sera une autre aventure ! "

Elle pensa à cela. Cela serait une longue marche, nue sous un manteau sans bouton. Elle pouvait le faire mais où cela la mènerait il ? Elle pouvait en finir maintenant. En plus, elle devrait trouver un serrurier et ce ne serait pas facile. Prenant une grande respiration, elle bougea ses bras et laissa le manteau glisser de ses épaules. Une seconde plus tard il était en tas à ses pieds.

Elle resta debout, pour ce qui lui semble être des heures, dans le vestibule de verre, visible de la rue de derrière et visible de Lui et de quiconque sortirait de l'immeuble. Mais il se passa seulement quelques secondes avant que la sonnerie d'ouverture de la porte ne retentisse et qu'elle puisse l'ouvrir.

Elle voulut reprendre le manteau mais Il lui dit de le laisser là, aussi elle le laissa là. A l'intérieur elle s'obligea à marcher jusqu'aux ascenseurs. Elle se sentait sexy, salope, excitée, étonnée, pétrifiée.. un torrent d'émotions qu'elle savait ne pouvoir ressentir qu'une fois. Elle ne pouvait croire ce qui lui arrivait mais n'aurait pas voulu l'arrêter pour tout l'or du monde.

Le trajet en ascenseur était énervant, mais ce fut le trajet de l'ascenseur à son appartement qui lui fit le plus prendre conscience qu'elle n'était plus couverte que par ses chaussures. Le couloir était richement décoré et elle pensa qu'il n'avait sans doute jamais vu une femme nue passer auparavant. A chaque porte qu'elle passait elle pensait qu'elle pouvait s'ouvrir et qu'elle allait choquer l'occupant, mais elle finit sa progression devant sa porte à Lui et frappa.

Elle pensa plus tard qu'il aurait du la faire attendre encore, mais la porte s'ouvrit et Il put la voir réellement.

Elle sourit. " Puis-je avoir ma clé maintenant ? "

Il la regarda un moment avant de lui rendre son sourire. " Tu l'auras dans la matinée, " fut sa réponse avant qu'Il ne la prenne par la main et ne l'attire à l'intérieur.

La porte se referma, et une autre aventure commença.

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